En 2006, elle a cosigné avec Sylvie Drapeau la pièce Avaler la mer et les poissons, en nomination pour le Masque du meilleur texte et celui de la meilleure interprétation d’un premier rôle féminin. La collaboration des deux actrices s’est poursuivie avec la pièce Les saisons, qu’elles ont aussi cosignée. Plus récemment, nous l’avons vue dans Ronfard nu devant son miroir, de Daniel Brière et Évelyne de la Chenelière, L’affiche de Philippe Ducros, Après moi des Éternels Pigistes, Le roi se meurt de Frédéric Dubois, Le prénom, une production du festival Juste pour rire, et Les voisins de Frédéric Blanchette. En 2016, Isabelle faisait partie des distributions de Saint-André de l’épouvante, La mort des Éternels et Pourquoi tu pleures...? En 2017, on l’a retrouvée dans Psychédélique Marilou.
On a pu admirer sa polyvalence et l’étendue de son talent au petit écran dans Les hauts et les bas de Sophie Paquin pour sa brillante interprétation de Louise Nantel. En 2006, elle a aussi été récompensée du prix Gémeaux de la meilleure interprétation dans un rôle de soutien féminin en personnifiant Diane dans Providence, un rôle qu’elle a tenu de 2004 à 2010. On a aussi pu la voir dans Annie et ses hommes, Ramdam, Smash, Fortier, Délirium, Penthouse 5.0, Rock et Rolland et 30 vies. Elle a également joué dans Toute la vérité, à TVA, Mon ex à moi et Feux. Isabelle Vincent a aussi été scripteure et chroniqueuse à Télé-Québec et à Radio-Canada en plus d’avoir enseigné à l’École nationale de théâtre du Canada de 1990 à 1992.
Au cinéma, elle a joué dans Et que Dieu bénisse l’Amérique et Le nèg de Robert Morin, Le bonheur des autres de Jean-Philippe Pearson et Tout ce que tu possèdes de Bernard Émond. En 2016, elle a joué dans Le problème d’infiltration et C’est le cœur qui meurt en dernier.