En 2007, il fonde la compagnie Tout le monde s’appelle Alice dont la première création, Chroniques du dépanneur, voit le jour à l’automne 2008, après une lecture publique au FAIT (festival de théâtre à L’Assomption). Écrit et interprété par Martin Boisclair, le texte de la production parait ensuite chez Dramaturges Éditeurs à l’automne 2009 et est traduit en anglais par Henry Gauthier.
À l’invitation du Conseil des arts et des lettres du Québec, il participe en janvier 2010 à une table ronde sur les pratiques émergentes aux Biennales Internationales du Spectacle (les BIS) de Nantes, en France. La même année, son texte Encore quelques braises est de l’édition des Contes urbains de la compagnie Urbi et Orbi.
Fidèle collaborateur de L'Ancien presbytère à Granby pendant plus de dix ans, Martin Boisclair coécrit les comédies 7e ciel, Roman savon et Polaroid. Il y joue régulièrement, notamment dans Vague de fond que met en scène Frédéric Blanchette et dont la production se mérite en 2005 une nomination au gala des Masques. Pour la onzième saison du théâtre, il écrit et met en scène la comédie Une tomate entre les dents dont le texte est repris au Théâtre des bâtisseurs de montagne de Thetford Mines en 2014.
En 2013, la compagnie Tout le monde s’appelle Alice produit le spectacle jeunesse En attendant Étienne où se mêlent théâtre, ombres et marionnettes. Le texte de la pièce parait au printemps de la même année chez Dramaturges Éditeurs.