André Ducharme Une prison, quelque chose comme ça. Jeanne en a mis du temps à venir rencontrer l’assassin de sa sœur : Louis qui tue, Louis qui ne tue pas, ça dépend des jours, ça dépend de son père, ça dépend des renards. Oui, Jeanne et Louis, ensemble dans l’électricité de l’été, avec le passé, le remords, l’ironie, l’inouï. Et planant au-dessus d’eux : Émilie, qui flatte le chat et danse le gros rock sale.
Une pièce sur les fracas de l’enfance, sur la culpabilité, sur la responsabilité.
JEANNE, sortant une photographie de sa poche Cette photo?
LOUIS Elle bougeait trop, avant. Même en dormant, toujours agitée. Après, tout était lisse. Était plus facile à photographier. Ce sourire qu'elle t'a jamais donné.
JEANNE Comment pouvez-vous?
LOUIS On peut m'enfermer à vie. J'aime pas la vie. La vie m'aime pas. N'importe quand, j'peux m'ouvrir le crâne contre un mur. Rien ne peut plus m'arriver.
Distribution : 5 personnages (2 femmes et 3 hommes)
Collection Théâtre ISBN 9782896370030 5,25 x 8,25 po 80 pages 12,95 $ Paru en 2008