Ouvrage à plusieurs voix donc. Où la voix prépondérante est celle de Luc, comme il se doit. Voix grave, assurée et rassurante. Celle qui guide de l’intérieur du groupe et non de l’extérieur, autoritaire. Celle dont les élèves ont dit qu’elle les conduisait primordialement au travail sur soi. Celle qui les a mis sur la voie de la reconnaissance de leurs émotions, de leurs peurs, de leurs découvertes. Puis, d’autres voix se sont ajoutées, se mêlant, s’accordant à celles-ci, en harmonie, en contrepoint. Voix des metteurs en scène avec qui Luc a travaillé, voix des auteurs dont il a dit les textes ou dont il cite les livres, voix des artistes qu’il a côtoyés, qui ouvrent à une universalité des propos. Et il s’en faudrait de peu pour qu’une musique s’accorde à ces voix pour les inscrire en polyphonie… harmonieuse.